Latent Walk, par-delà la boîte noire
Description de la recherche
La capacité qu’ont certains modèles de réseaux neuronaux à créer un nouveau type d’images est interpellante. Des images qui ne sont plus une captation du réel, mais une pure recréation. À la différence du dessin ou de la peinture, notre œil humain n’est plus capable de discerner si l’image produite par le biais de la machine est réelle ou fictive. Désormais, il est donc possible de se passer de caméra pour écrire le réel. En tant que créateur. trice, c’est une révolution dont j’ai envie de questionner les fondements. En effet, si ces machines que l’on dit « intelligentes » sont capables de produire différents types d’images, la façon dont leurs systèmes fonctionnent est opaque. On ne connaît pas vraiment le raisonnement adopté par l’algorithme ni l’incidence des différentes couches de réseaux neuronaux sur le résultat final. En découle une dimension apparemment magique, qui explique peut-être la polarisation des positions face aux AI (on adore ou on rejette en bloc).
La recherche présentée dans LATENT WALK désire déconstruire cette fascination à l’égard des « intelligences artificielles » pour en faire un outil supplémentaire de création.
Mots-clés : AI, image, nouvelle technologie, algorithmes